>Le Masque de Zorro

Zorro, qui signifie Renard en espagnol, est un justicier masqué vêtu de noir qui, sans relâche, combat l’injustice. Ce personnage de fiction a été créé en 1919 et il a inspiré une multitude de romans, de bandes dessinées, de films, de séries télévisées, de dessins animés et même de jeux électroniques.

L’anthologie cinématographique de Zorro comprend une bonne quarantaine de films dont le fondateur et sans doute le plus célèbre est « The Mark of Zorro » (le signe de Zorro), tourné en muet dès 1920 avec Douglas Fairbank

« Le Masque de Zorro » est une nouvelle aventure de ce personnage, sortie sur les écrans en 1998, mais l’’histoire n’est pas aussi simpliste que celles des sempiternelles séries télévisées.

Le début est pourtant assez classique. Montero, le cruel gouverneur espagnol du Mexique,  ordonne l’exécution de trois innocents. Bien sûr, Zorro, don Diego de son vrai nom, libère les prisonniers et s’échappe sur son cheval Tornado après avoir marqué Montero de son épée avec le fameux Z majuscule.

Mais la suite est à la fois plus compliquée et moins glorieuse: c’est la vengeance de Montero. Après de multiples rebondissements, Zorro est jeté en prison, sa femme Esperanza est tuée et sa fille Elena est enlevée par l’horrible gouverneur qui s’enfuit en Espagne.

Vingt ans plus tard, le contexte ayant changé, le méchant homme revient au Mexique et organise une grande cérémonie publique pour fêter son retour. Don Diego-Zorro parvient à s’échapper et se prépare à tuer Montero lors des festivités. Mais notre héros renonce à ce funeste projet lorsqu’il aperçoit, parmi les officiels, sa propre fille Elena devenue une très belle jeune femme.

Mal lui prend de cette généreuse décision, car Montero, dépourvu de scrupules, finit par faire assassiner Zorro qui, avant de mourir, offre son manteau et son masque au fiancé d’Elena.

La musique du film comprend 13 thèmes différents composés par James Horner, l’un des meilleurs spécialistes des bandes son pour le cinéma. Il a aussi à son actif celle, ô combien célèbre,  du Titanic. James Horner est l’un des premiers à avoir introduit des éléments électroniques mêlés à des choeurs dans les compositions pour le cinéma, mais heureusement pour nous, c’est bien pour des instruments acoustiques que l’arrangement de John Mortimer a été écrit!

 

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